Planning Over-Booké !
Y'a pas, l'agenda d'une maman au foyer rivalise sans soucis avec celui d'un ministre : courses, rendez-vous, des salons .... Bref, c'est la course !!
Salon du Goût avec un invité spéciale : La Vanille !
Tous les producteurs de vanille de la polynésie étaient réunit pour nous faire découvrir leurs produits et expliquer la culture de ce produit magnifique !
Source Wikipédia :
" Vanilla tahitensis est une espèce d'orchidées qui produit la vanille de Tahiti. Longtemps considérée comme un croisement entre la Vanilla planifolia et Vanilla pompona, elle serait plutôt une sous-espèce de Vanilla planifolia1. Cette espèce est nettement moins utilisée à l'heure actuelle (500 kg produits par an contre plus de 1250 tonnes de vanille Bourbon), mais elle est reconnue comme plus odorante et plus fruitée. Avant les années 1960, Tahiti a produit plus de 200 tonnes de cette vanille, par an.
Elle est essentiellement cultivée dans les îles Sous-le-Vent (Raiatea, Tahaa et Huahiné).
Malgré sa faible utilisation, cette espèce se distingue par des caractéristiques intéressantes. En effet, au contraire de l'espèce fragrans, cette vanille est indéhiscente, c'est-à-dire qu'elle ne s'ouvre pas à maturité. Elle reste charnue. Les producteurs peuvent donc la cueillir à maturité, quand elle est à son paroxysme de goût et d'arôme. La vanille «ordinaire», déhiscente, explose à maturité. On doit la cueillir avant qu'elle ne soit mure, se privant d'une qualité et une intensité d'arôme.
Comme la vanille Bourbon, celle de Tahiti est asséchée plusieurs semaines au soleil. Les gousses, fermentées et séchées, exhalent leur parfum très utilisé comme arôme dans de nombreuses recettes de desserts. La vanille de Tahiti doit être pollinisée par l'action de l'homme, comme sa concurrente.
La vanille de Tahiti est maintenant considérée comme la vanille de «luxe» car elle est rare et chère."
Et au naturel, la vanille, ça donne ça :
après la récolte, les gousses sont séchées au soleil :
j'attends de découvrir l'île vanille Tahaa pour en savoir plus sur ce délicat produit qui embaume délicieusement nos narines !!
Après le salon ce fut la danse ! Direction la place To'Ata pour le Heiva de l'école du Conservatoire de Tahiti, soirée de gala où se sont produit les élèves du conservatoire qui nous ont éblouit par la pratique de leur art. Première fois pour moi, j'avais des étoiles pleins les yeux, soirée magique ou j'ai pu admirer :
- Le Ori Tahiti : la danse traditionnelle
Présentation, définition (site : http://www.conservatoire.pf )
La danse traditionnelle est avant tout « interprétation » : elle correspond certes à une époque, mais elle est également le miroir d’une culture en pleine évolution. Répondant à une exigence technique fondée sur une codification des pas et des gestes, la danse traditionnelle fait également appel à la personnalité, qu’elle révèle. Elle favorise l’art de la gestuelle et de la communication non verbale.
La danse traditionnelle polynésienne traduit une relation immédiate, quasi charnelle, entre l’homme et la nature, soulignant ainsi les racines culturelles de l’individu. Relation avec son corps et avec le corps de l’autre, la danse regroupe tout une famille de mouvements obéissant à des règles fondamentales dans l’espace, la durée, et le rythme marqué par les percussions traditionnelles, auxquelles la danse, la danseuse, le danseur, le groupe sont intimement reliés.
La danse est individuelle ou collective. On entend par danse collective toute forme de danse structurée, créée ou transmise par apprentissage, dans laquelle les déplacements et la musique sont en accord et où les individus qui composent le groupe s’associent pour une expression collective.
Chant, percussions, danse, ce fut une très belle soirée, d'autant plus que nous y étions également pour encourager notre amie Manue qui montait sur scène pour la première fois ici ! Quelle fierté de la voir évoluer sur scène si naturellement, on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie !